L’intérêt fort des smartphone est, en dehors de leur ouverture sur le net, leur capacité à offrir tout un tas de services spécifiques via des applications. A ce petit jeu là, nul doute que l’iPhone d’Apple est encore à l’heure actuelle le roi, l’AppStore ayant la plus grande offre et, aux dires de beaucoup, la meilleure qualité. C’est d’ailleurs là une des principales critiques faites vis à vis d’Android, les applications y sont souvent moins travaillées, moins pratiques et plantent plus souvent.
Si il ne fait aucun doute non plus que les applications Android des débuts étaient bel et bien en deçà de ce qu’on trouve côté Apple, les choses ont tout de même bien changé. L’OS étant désormais bien plus mature, la qualité globale des applications n’a plus grand choses à envier à celle d’iOS, même si il existe évidement de nombreux contre-exemples. La récente création de recommandations (Android Design) allant dans le sens d’une meilleure uniformisation des interfaces devrait encore améliorer les choses.
Cela dit, tout n’est pas tout rose non plus côté iOS, car si il existe un plus fort « design » plus ou moins imposé de base, beaucoup d’applications s’en détournent. Et malgré une validation assez stricte, bien des applications peuvent planter aussi ! Soit car elles tournent sur de vieux modèles qui n’ont pas assez de mémoire ou de puissance, soit car elles sont mal codées et gèrent mal des cas complexes de gestion de mémoire.
Car si il y a bien une chose que le grand public ignore mais qui est un réel problème pour les développeurs iOS, c’est la gestion de la mémoire. Un élément plantogène très fort car elle doit être gérée en grande partie à la main, même si Apple a ajouté des simplifications encore peu adoptées dans les derniers SDK, sans même évoquer la gestion des objets qui là aussi n’est pas toujours évident pour les développeurs non confirmés.
Côté Android, si des sources de plantages existent, l’utilisation du Java et de son fameux Garbage Collector limite bien souvent la casse et masquent une bonne partie de la complexité des choses. Même si là encore cela n’explique pas tout.
Quoi qu’il en soit, une étude publiée sur le site de Forbes démontre qu’en réalité, il y a bien plus de crash applicatif côté iOS qu’Android ! Et pas qu’un peu, prêt de deux fois plus !
Difficile de tirer de conclusions sur ces données, quoi qu’il en soit, elle permet de contredire une partie de l’affirmation qui voudrait que les applications Android sont moins bien réalisées que sur iOS.