Drexciya – 10 ans déjà…

Un petit article qui ne parle pas pour une fois de smartphone, Android ou autres, mais d’une autre de mes passions, la musique. Et pas n’importe quelle musique. Celle de […]

Un petit article qui ne parle pas pour une fois de smartphone, Android ou autres, mais d’une autre de mes passions, la musique. Et pas n’importe quelle musique. Celle de Drexciya est tout aussi difficile à décrire par des mots qu’elle est exceptionnelle à découvrir et écouter, tant par le génie créatif qui anime les membres du groupe, que par l’impact qu’ils ont laissé à la musique électronique en général.

Drexciya n’est pas un groupe musical comme les autres, déjà le nom de ses membres est secret. Et même si le noyau dur est sans contestation possible composé de Gerald Donald et James Stinson, nombreux sont les artistes majeurs qui ont à un moment ou un autre participé au groupe, ou tout du moins joué un rôle dans leur musique, on peut ainsi citer des noms comme ceux de Jeff Mills, Gerald Mitchell, James Pennington, Mike Banks… Aucun cependant n’avouera jamais sa participation et personne ne saura jamais qui a fait quoi. L’idée derrière ça est principalement de laisser derrière le nom bien plus que des personnes mais une philosophie complète ou les artistes s’effacent et ou le but affiché est de promouvoir cet état d’esprit créatif.

L’univers principal d’inspiration de Drexciya est l’univers aquatique. Évoquant la mythologie d’une race sub-aquatique (les Drexciyan) ayant conquis l’univers sous marin. Et cela se ressent dans l’ensemble de leurs créations, avec des noms d’albums ou titres évocateurs : « Digital Tsunami », « Soul Of The Sea », « Lake Haze », « Neptune’s Lair », « Aquatic Invasion »…

Drexciya ne se limite pas à ce « groupuscule », ainsi nombreuses sont les variantes et groupes liés plus ou moins à l’univers Drexciyen. Que ce soit des groupes composés des deux activistes principaux comme « Life After Mutation » (LAM), ou « Abstract Thought », ou encore tous les dérivés dans lequels on retrouve un ou plusieurs des membres comme « Underground Resistance », « Arpanet », « Dopplereffekt », « Glass Domain », « Japanese Telecom », « Der Zyklus », « Elecktrokids », « Zerkalo », « Clarence », « Lab Rat XL », « The Other People Place », « Shifted Phases », « Transllusion » et bien d’autres…

Leur musique, un savant mélange d’éléctro du plus pur style et des sonorités industrielles de la techno de Detroit ont aidées à faire connaitre à un bon nombre tout un pan de culture électronique souvent méconnu du public. Et l’influence qu’ils ont est encore largement sensible dans les productions de très nombreux artistes actuels.

En ce lundi 3 septembre 2012, cela fait exactement 10 ans que l’on a appris la mort de James Stinson, un des plus grand acteurs et une des personne qui aura le plus apporté à la musique électronique ces 30 dernières années. L’influence qu’il a pu avoir sur moi est énorme et il me semblait naturel d’évoquer ne serait-ce que rapidement ce personnage et saluer la mémoire d’un grand monsieur.

Pour aller plus loin :

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