Steve Jobs n’est plus…

… le patron d’Apple ! Bon, je sais, j’arrive avec mes gros sabots 15 ans après tout le monde, même les grands média ont déjà évoqué le départ du patron emblématique de […]

… le patron d’Apple !

Bon, je sais, j’arrive avec mes gros sabots 15 ans après tout le monde, même les grands média ont déjà évoqué le départ du patron emblématique de la firme de Cupertino. C’est Tim Cook, le numéro deux d’Apple jusque là et qui assurait le remplacement de Jobs depuis son départ en arrêt maladie en début d’année, qui reprends le poste de CEO de l’entreprise.

Si tout le monde savait que ce jour arriverait, cela reste un bouleversement important pour l’entreprise tellement l’image de Jobs est rattaché à son succès. Car quoi qu’on pense d’Apple, il faut reconnaître le travail effectué par Jobs pour créer vers la fin des années 70 un acteur majeur de l’informatique mondiale, et surtout le remettre sur pied après avoir connu des années difficiles et être passé à deux doigts de la faillite à la fin des années 90.

Jobs a toujours été un visionnaire, et si je ne le rejoint pas sur toutes ses idées, l’influence qu’il a eu sur le domaine va bien au delà des appareils sortis par Apple. IBM a en partie créé le PC en réponse à l’Apple II. Jobs a senti bien avant d’autres l’intérêt d’un OS puissant avec l’aventure NeXT, un semi échec à l’époque mais dont les idées survivent aujourd’hui dans Mac OS X qui n’est finalement qu’une évolution de ce dernier. Avec l’iPhone, Jobs était là aussi un visionnaire en apportant une approche radicalement différente à ce qui se faisait à l’époque dans la téléphonie mobile, et on connait tous le succès des produits iOS depuis, malgré la risée des concurrents à l’époque et les défauts majeurs du premier appareil.

Cependant Apple se doit de vivre après Jobs, car aussi génial qu’il soit, il n’est pas éternel, et ses soucis de santés l’ont déjà rappelé plusieurs fois à se préoccuper plus de sa propre pomme que des produits de son entreprise. Beaucoup de questions se posent aujourd’hui sur le futur de l’entreprise et seul l’avenir dira si elle est capable de maintenir le cap sans son leader historique. Quoi qu’il en soit, j’espère simplement que cette décision ne fait pas suite à une aggravation de sa santé déjà fragile.

Cela dit, ce départ n’est pas forcément à prendre comme étant une catastrophe en tant que tel. Non seulement Apple n’est plus du tout l’entreprise fragile qu’à récupéré Jobs en revenant à son poste en 1997, c’est même l’une des entreprise les plus puissante des états unis, avec une trésorerie de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Les prochains produits sont dors et déjà planifiés et je suis assez certain que Jobs a laissé derrière lui les grandes lignes du cap à maintenir pour les mois à venir.

Jobs ne s’éloigne pas totalement d’Apple pour autant, il reste employé et prend une place spéciale à son conseil d’administration. Il continuera donc ainsi certainement encore un moment à donner le « la » sur les décisions majeures à venir.

Une page se tourne, en douceur. Mais une page qui me permet de dire « chapeau l’artiste » !

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